Pluie, vent et neige... Perché sur un clocher breton

De mémoire de sculpteur, je ne crois pas que l'on puisse un jour oublier un chantier autant battu par le vent, la pluie et la neige... Mais pourquoi fallait-il donc encore intervenir tout en haut d'un clocher en plein hivers? Et dire que certains croient encore que sculpteur est un métier confortable et bien tranquille. Je peux vous confier que je n 'ai pas vu passer beaucoup d'autres corps de métiers pendant que j'y étais... 

Heureusement que j'étais bien accompagné de mon collègue Mathieu Ferré qui avait remporté tout le lot sculpture. Comme si au courage d'endurer les éléments celui de sculpter toute une ribambelle de crochets ne suffisait pas!

Vitré, en Ille-Et -Vilaine.
Cela commençait pourtant tellement bien,
avec ce  point de vu si poétique sur la ville enneigée .

Mon ami Mathieu Ferré à l'oeuvre
pour reproduire à neuf le crochet trop altéré à ses pieds

Là c'est quand tout va encore bien
(en fait, il fait juste froid)

Là, c'est quand les doigts menacent de geler...
 à moins d'improviser des moufles avec ses chaussettes

On ne m'y reprendra plus à sculpter dans de telles conditions...
A noter toutefois que lorsque le vent soufflait fort la poussière et les gravats tombaient oblique 
sans jamais atteindre les yeux. Le bonheurs parfois là où on l'attend le moins.

Finalement, on parvient malgré tout à ses fins.
En voici enfin 1... 23 autres vont suivre!

Un fleuron d'un autre type, plus vigoureux.
Sculpté au sol, il fait tout de suite moins froid!